mercredi 28 janvier 2015

Réflexion critique du rapport à la culture

Initialement, ma conception de la culture était plutôt de type scolaire. En effet, on y notait que le transfert de culture se faisait d’individu à individu, mais ce transfert se faisait vraiment de manière unilatérale de l’enseignant vers l’élève. On notait aussi une légère tendance vers le désimpliqué étant donné que la culture semblait se faire sans trop d’actions.
Je crois, par contre, qu’étant donné que ce n’est pas un exercice que j’ai fait souvent, je n’ai pas eu le réflexe d’insérer les actions auxquelles je pensais en faisant mon schéma conceptuel. Donc, ce que je voulais faire ressortir de mon rapport à la culture n’est pas exactement celui qui ressortait de mon premier schéma. En effet, je dirais que mon rapport à la culture est plutôt du type instrumentaliste. En effet, je crois que la culture se transmet en prenant en considération des éléments déjà présents qui viennent d’apprentissages précédents où du contexte social du sujet apprenant. Ensuite, je crois que la personne enseignante (ou tout autre individu, en fonction du contexte) va transmettre la culture à travers des objets de savoir et de culture. Je crois enfin que, pour ce faire, la personne enseignante soumettra le sujet apprenant à des activités d’apprentissage.
Maintenant, je crois que mon rapport à la culture va encore être sujet à changement. En effet, à la suite des lectures faites dans le cadre de mon baccalauréat et des discussions et réflexions faites dans le cadre du cours, je réalise que mon rapport à la culture aura tendance à varier en fonction du contexte. Donc, je deviendrai un passeur culturel qui variera son approche de la transmission de culture en fonction de ce qui est à transmettre et du contexte dans lequel cette transmission se fera. Par exemple, au niveau des bonnes habitudes de vie (par exemple, le vocabulaire), je ne donnerai jamais un cours (à moins d’un cas excessivement grave...). Donc, j’utiliserai le type désimpliqué en prenant les bonnes habitudes moi-même et en servant d’exemple aux élèves à qui je m’adresserai. Ensuite, comme le mentionnent Simard, Falardeau, Emery-Bruneau et Côté :



[S]i le futur enseignant se voit comme un acteur essentiel de la construction des savoirs culturels, il n’est pas le canal unique de l’apprentissage. Aussi privilégie-t-il des approches pédagogiques qui placent l’élève dans des situations de coconstruction des savoirs, des idées, des représentations, des situations qui favorisent les échanges avec les autres.



Ainsi, dans certains autres contextes où l’on développera un concept pour lequel les élèves ont suffisamment de savoirs antérieurs, il me sera possible de prendre le virage socioconstructiviste qui, selon moi, penche franchement vers le type intégratif-évolutif décrit par ces auteurs.


Pour atteindre ce but, il me faudra prendre sur moi le devoir de constamment enrichir ma propre culture afin d’être toujours mieux outillé dans l’exercice de mes fonctions. De plus, je crois que faire un retour métacognitif à la suite de mes interventions au fil de mon développement aura un effet accélérateur vers l’atteinte de mon objectif actuel, soit, de développer des techniques efficaces correspondant aux quatre types de rapport à la culture afin de rejoindre un maximum d’élèves dans un maximum de contextes.